La Ville de Magog est fière d’annoncer la création d’une première microforêt sur son territoire. Cette dernière est située au centre-ville, à la place du Commerce, près de la rue Laurier. Elle regroupe une variété de plus de 600 plants indigènes répartis sur une superficie totale de 200 mètres carrés.
Prévue dans le plan d’action de la Politique de l’arbre, la microforêt de Magog a été réalisée selon la méthode Miyawaki, une technique botanique éprouvée pour contrer les îlots de chaleur et pour améliorer la qualité de l’air en zone urbaine.
La mairesse de Magog, Mme Nathalie Pelletier, souligne : « Je suis très fière de ce projet et de l’initiative de notre équipe en horticulture de planter une première microforêt. Cette méthode innovante comporte de nombreux bénéfices en zone urbaine. Notre microforêt prendra rapidement de l’expansion avec un minimum d’interventions humaines. La population pourra rapidement profiter de ses nombreux bénéfices tels que l’amélioration de la qualité de l’air, la captation du carbone, la création d’un îlot de fraîcheur, la captation des eaux pluviales, un habitat pour la faune et la flore et plus encore! Je tiens à souligner l’excellent travail de nos équipes et de la vision du conseil municipal pour l’adoption de ce type de projet structurant ».
À propos des microforêts élaborées selon la méthode Miyawaki
Le concept de microforêt a été développé par le professeur Miyawaki, un botaniste japonais ayant reçu le prestigieux prix Bleu Planet pour ses réalisations. Les microforêts réalisées selon la méthode Miyawaki sont reconnues pour avoir une croissance plus rapide que d’autres types d’aménagements. Le modèle consiste à planter des arbres, des arbustes et des plants indigènes, c’est-à-dire des essences qui étaient présentes autrefois sur ce territoire et qui pousseraient spontanément sans intervention humaine. L’objectif de cette méthode est de recréer des conditions de croissance que l’on retrouve dans la nature.