Sherbrooke : enquête policière pour graffitis racistes et haineux au parc Mi-Vallon

Courtoisie du Service de police de Sherbrooke

Le Service de police de Sherbrooke a ouvert une enquête après la découverte de graffitis racistes et haineux dans le parc Mi-Vallon, sur la rue Milan.

Un représentant de la Ville de Sherbrooke a contacté le Service de police pour signaler la présence de graffitis sur des bâtiments situés au parc Mi-Vallon, situé au 1443 rue Milan.

Une policière s’est rendue sur les lieux ce matin afin de rencontrer le représentant municipal et amorcer l’enquête. Des éléments ont été saisis sur place. Les méfaits auraient été commis durant la nuit par un ou plusieurs suspects. Des graffitis ont également été faites sur le garage d’une résidence et l’école la Maisonnée.  

Des propos à caractère raciste et haineux ont été inscrits à l’aide de peinture aérosol sur plusieurs bâtiments. Les trois dossiers ont été confié à la Division des enquêtes criminelles.

Les équipes de nettoyage de la Ville et le Service de police ont rapidement coordonné leurs efforts pour entamer l’enquête et procéder au nettoyage des lieux.

Le Service de police prend cet événement très au sérieux et intensifiera sa présence dans le secteur, de jour comme de nuit. Toutes les divisions collaboreront afin de renforcer la surveillance et de faire progresser l’enquête.

Voici en référence les conséquences possibles en lien avec ce type de crime :

1. Méfait (vandalisme)

Le graffiti, lorsqu’il est fait sans autorisation et détériore un bien, est considéré comme un méfait criminel :

  • Si la valeur du bien est inférieure à 5 000 $ : peine maximale de 2 ans de prison.
  • Si la valeur du bien est supérieure à 5 000 $ : peine maximale de 10 ans de prison.
  • Le tribunal peut aussi imposer des amendes, des travaux communautaires, ou une interdiction de posséder de la peinture en aérosol.

2. Incitation publique à la haine (articles 318 à 320 du Code criminel)

Si le graffiti contient des propos haineux visant un groupe identifiable (race, religion, orientation sexuelle, etc.), il peut entraîner des accusations supplémentaires :

  • Incitation à la haine dans un lieu public : passible de jusqu’à 2 ans d’emprisonnement.
  • Propagande haineuse ou promotion du génocide : jusqu’à 5 ans de prison.
  • Ces infractions exigent que le message soit délibérément haineux, public, et susceptible d’exposer le groupe ciblé à la haine ou à la violence.