Plus du tiers des Québécois citent le poulet comme leur protéine favorite, soit deux fois plus souvent que le porc, et bien avant le bœuf ou le poisson. Cʼest ce que révèle ce Portrait 2025 des Québécois et leur poulet, dévoilé aujourdʼhui par les Éleveurs de volailles du Québec et Poulet du Québec, confirmant lʼattachement bien réel, et bien ancré, des consommateurs dʼici à cette viande locale, polyvalente et rassembleuse.
Un réflexe bien ancré dans les foyers québécois
Depuis plusieurs années, le constat est là : le poulet occupe une place unique dans les habitudes alimentaires des Québécois. Il fait partie de notre ADN culinaire. Cʼest la protéine quʼon choisit sans y penser, celle qui réunit la famille autour de la table et qui réconforte après une longue journée. Quʼil soit grillé, rôti ou mijoté, le poulet traverse les générations, les tendances et les saisons. Il est devenu un réflexe, un repère, et pour plusieurs, un symbole de réconfort collectif.
Cette affection se reflète aussi dans les chiffres :
- Selon le Rapport annuel des Éleveurs de volailles du Québec de 2024, la consommation moyenne de poulet a atteint 35,08 kg par personne, soit le deuxième niveau le plus élevé depuis 1980.
- Les ventes de poulet au Québec ont atteint 716 M$ en 2024, soit une hausse de 3,6 % par rapport à 2023 et de 13,3 % depuis 2022.
Une campagne qui célèbre le réconfort
Dans le cadre de leur nouvelle campagne, Pense à ce que tu manges ce soir, les Éleveurs de volailles du Québec, en collaboration avec Archipel Synergie Créative, célèbrent ce lien dʼaffection entre les Québécois et leur poulet. À travers une série de publicités humoristiques et colorées, la campagne invite à retomber en amour avec sa zone de confort. Parce que le confort nʼest pas un repli, mais un refuge.
« On veut que les Québécois choisissent le poulet par amour, pas juste parce que cʼest pratique. Le poulet du Québec, cʼest une protéine locale, synonyme de simplicité et de plaisir partagé », souligne Benoît Fontaine, président des Éleveurs de volailles du Québec.

Un choix sain, durable, mais surtout local
Selon les plus récentes recherches, les Québécois choisissent le poulet pour sa fraîcheur, son goût, son prix abordable, sa teneur en protéines et sa valeur santé. Mais ce que plusieurs ignorent, cʼest à quel point leur poulet vient vraiment dʼici. En effet, plus de 90 % du poulet vendu en épicerie provient dʼélevages canadiens, souvent québécois.
Avec 622 éleveurs répartis sur lʼensemble du territoire, le Québec se classe au deuxième rang des plus grands producteurs de poulet au pays. Cette production, à échelle humaine, repose sur des fermes familiales qui investissent continuellement dans lʼinnovation : robotisation, éclairage écoénergétique, ventilation intelligente et pratiques favorisant le bien-être animal.
Malgré son ampleur, lʼaviculture québécoise est lʼune des plus performantes sur le plan environnemental. Depuis les années 1970, le secteur a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 37 %, tout en diminuant sa consommation dʼénergie de 10 à 20 % par ferme. Chaque kilo de poulet produit ici génère moins dʼun kilo de CO2, contre près de 2 kg pour le porc et 30 kg pour le bœuf.
Au-delà des chiffres, cʼest toute une communauté dʼéleveurs passionnés et une relève agricole engagée qui contribuent à faire du poulet du Québec une véritable fierté collective. Derrière chaque achat, il y a des familles, des emplois, et un engagement bien réel envers une alimentation locale, durable et responsable.

Éleveurs de volailles du Québec
Les Éleveurs de volailles du Québec (EVQ) représentent plus de 690 fermes, dont 622 titulaires de poulet et 161 titulaires de dindon, qui élèvent leurs oiseaux avec soin et en respectant des normes strictes de salubrité des aliments et de bien-être animal. Les EVQ sont fiers de leur importante contribution à l’économie régionale et nationale, entre autres par la création de milliers d’emplois, en plus d’offrir aux Québécois et aux Canadiens des aliments de premier choix et qui s’inscrivent dans un régime alimentaire sain. Au quotidien, les EVQ ont à cœur d’offrir aux consommateurs d’ici des volailles respectant les plus hauts standards de qualité : toujours nourries aux grains, sans trace d’antibiotiques, élevée en liberté et sans hormones.











