Active sur la scène musicale depuis plus de vingt ans dans plusieurs groupes, Catherine Coutu lance son premier projet solo, qu’elle a appelé Premièrement : à l’aide. Un premier micro-album homonyme de quatre pièces sera disponible sur toutes les plateformes le 30 août.
Premièrement : à l’aide se veut un hommage aux amitiés et aux relations non amoureuses, explique l’autrice-compositrice-interprète : « J’ai passé beaucoup de temps à écrire sur les relations amoureuses et j’ai eu le goût dans les dernières années de m’investir davantage dans mes autres relations qui sont autant, voire plus importantes et durables… dans mon cas, du moins! »
Nous avions eu un premier avant-goût de cet EP avec l’extrait Cool Cool Cool, au printemps dernier, dans lequel Catherine se penchait sur le syndrome de la femme cool (Cool Girl Syndrome), ce phénomène de pression sociale force inconsciemment les femmes à être détachées et prêtes à tout pour plaire. Les trois autres pièces sont Eli (sur l’importance de la sororité, sur la dualité du « elle ou moi » et la compétition entre femmes); Radio (une chanson composée sur un vieil orgue avec des rythmes en boîte qui traite des apparences trompeuses, parfois décevantes, parfois réjouissantes); et enfin Tout n’est pas perdu, une pièce qui parle des erreurs du passé, des actes manqués souvent répétés à son insu, mais aussi un grand désir de renouveau et de positivisme. Ce désir se traduit ici par l’outro qui rappelle aussi la fin de la pièce Radio, ces deux chansons ayant été écrites en continuité l’une de l’autre. On se trompe, on fait des erreurs, mais il faut regarder l’horizon et rester dans un état d’esprit positif et bienveillant!
À noter qu’un spectacle de Premièrement : à l’aide aura lieu à Montréal cet automne. Restez à l’affût pour tous les détails!
À PROPOS
Au début de la vingtaine, Catherine Coutu rejoint le groupe de pop-punk Le Volume était au maximum en tant que claviériste. Troquant le piano de son enfance pour des synthétiseurs analogiques, elle se produit une première fois aux Francofolies de Montréal, participe à une première tournée, tourne deux vidéoclips et donne d’innombrables concerts dans de petits bars de la province. Après la dissolution du groupe, elle donne quelques concerts comme claviériste dans Comme un homme libre, avant de se lancer dans six ans d’écriture et d’interprétation dans un duo casio-folk qui a comme mission d’utiliser uniquement des instruments analogues. Like Elliot Did se produit dans des festivals comme Pop Montréal et reçoit un bel accueil des radios universitaires locales et internationales. Elle retrouve ses anciens collègues du Volume en intégrant la formation Chattteau Muertttte, un groupe punk qui produira un micro-album (réalisé par Guillaume Beauregard), et le groupe de minimal wave Police des mœurs, le temps d’un album dans lequel elle jouera de son nouvel instrument préféré, le Juno-60. C’est après un match infructueux sur Tinder en 2013 qu’elle fonde le groupe Bronswickavec Bertrand Pouyet. Signé sur la maison de disque Lisbon Lux, les deux premiers EP de la formation reçoivent un très bel accueil médiatique et radiophonique, notamment en étant nommés au GAMIQ dans la catégorie Meilleur EP électro de l’année. L’extrait Comme la mer conserve la première place du palmarès de CBC Radio 3 pendant plusieurs semaines. L’album Nuits plurielles sort en 2019 (exclusivité sur Ici Musique) et sera suivi d’une tournée de plus de 15 concerts à travers la région. Bronswick sort ensuite, au printemps 2022, un deuxième album, Entre mes insomnies, qui permettra à Catherine de rejouer aux Francofolies de Montréal.