Jeannot Bournival présente une relecture envoûtante de « J’ai demandé à la lune » d’Indochine avec un vidéoclip impressionniste

Courtoisie Larissa Relations Médias

L’auteur-compositeur-interprète Jeannot Bournival propose aujourd’hui un vidéoclip pour sa reprise de J’ai demandé à la lune, une œuvre musicale et visuelle qui invite à une expérience profondément poétique et contemplative.
 
Réalisé par le cinéaste Roger Gariépy, ce vidéoclip plonge les spectateurs dans une rêverie impressionniste. En son cœur, un dialogue intime s’instaure entre un homme, la lune et leurs reflets, tous en quête d’espoir. Sous la pleine lune du solstice, Jeannot interprète une mélodie depuis le milieu d’un lac, créant une harmonie visuelle et sonore en symbiose avec le texte.
 
Grâce aux exceptionnelles images du directeur photo André Turpin, mondialement reconnu, la réalisation de Gariépy capture l’essence même du flottement poétique. Les notes de piano se mêlent aux mélodies du violoncelle de Camille Paquette Roy et à la voix remplie de vécu de Bournival pour créer une vague sonore qui traverse l’horizon mélancolique. Les paysages oniriques dévoilent un monde métaphorique où chaque plan ouvre de multiples niveaux de lecture.

C’est en février dernier que Bournival lançait cette relecture toute personnelle et envoûtante de la chanson emblématique d’Indochine. Son interprétation unique, évoquant l’union artistique hypothétique entre Tom Waits et Debussy réinterprétant un classique de la pop, a surpris et charmé les amateurs de musique et les fans d’Indochine par son originalité.
 
J’ai demandé à la lune est tiré du second album de Jeannot Bournival, Confiture printemps comète moustache molle, qui s’est attiré des critiques très élogieuses : « Inclassable et original. » (Josée Lapointe, La Presse +); « [Cet album] nous plonge dans un univers contrasté : récits parlés, voix autochtones, musiques cinématographiques et surprenantes, avec des nappes de piano, de cuivres et d’électronique. Nous voici immergés dans un monde particulier et interpellant. » (Michel Labrecque, Pan M 360); « Cet album, on en abusera! » (Monique Giroux, Ici Musique)
 
En plus de la sortie de son album, l’année a été faste pour Bournival. Après des spectacles qui l’ont amené notamment à St-Pierre-et-Miquelon, c’est suite à son accompagnement artistique de la chanteuse camerounaise Stephanie Song récemment immigrée au Canada qu’il a été invité à se produire lors du tout premier Festival Afro Québec au Cameroun en avril dernier. Fort de cet échange culturel et humain, le vidéoclip de J’ai demandé à la lune sortira simultanément au Québec et en Afrique de l’Ouest.
 
En terminant, soulignons que Jeannot Bournival sera en spectacle le 1er septembre auFestival des Montgolfières de Gatineaule 6 octobre à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières pour le spectacle À coucher dehors, et enfin le 10 avril au Centre des Arts de Shawinigan.

Crédits clip J’ai demandé à la lune
Jeannot Bournival : piano, voix, synthétiseur, guitare
Michaël Furnon : paroles et musique
Audrey-Michèle Simard : voix
Marc-André Larocque : batterie
David Carbonneau : trompette
Camille Paquette Roy : violoncelle
Nicolas Pellerin : violon basse
Studio Pantouf : enregistrement et mixage
Roger Gariépy : réalisation
André Turpin : direction photo
Samuel Trudelle : cadreur
François Beaudry : support technique
Amélie Labrèche : montage
Steven Mercier : colorisation
Annaël Beauchemin : montage online
Fred Pellerin : support logistique
Produit par Les Productions Coin d’Table.

À propos de Jeannot Bournival

Musicien, compositeur, photographe, concepteur audiovisuel et poète, Jeannot Bournival est un artiste multidisciplinaire récompensé par des dizaines de Félix et mentions au cours de sa florissante carrière. Avec plus de deux décennies d’expérience à évoluer autour des scènes et des studios de renom en tant qu’architecte sonore aux côtés d’éminents artistes tels que Fred Pellerin, Tire le Coyote, Isabelle Boulay, Bryan Perro, et bien d’autres. Jeannot, qui a humblement endossé une multitude de rôles au sein de la grande chaîne de production, assiste à la naissance de son propre tour de chant. Fort de ces immersions, Jeannot a perfectionné sa compréhension des codes et des mécaniques dichotomiques artistiques, pour, au fil du temps, y affiner ses arts, présentant des créations de plus en plus intégrales qui entrelacent harmonieusement les différentes facettes de ses vies artistiques. Sa transition vers une expression artistique individuelle et affirmée devient le reflet de son parcours exceptionnel, où chaque itinéraire contribue à tracer son identité d’artiste aussi solide que singulière.

À propos de Roger Gariépy

Roger Gariépy est diplômé de l’École Cantonale des Beaux-Arts et d’Arts Appliqués de Lausanne. En 2015, il a entrepris de réaliser un court métrage par an jusqu’à ce que mort s’en suive. Il envisage d’en produire encore une cinquantaine. Parallèlement, il est à l’origine et occupe le poste de directeur artistique du festival de courts métrages Court sur Place, qui propose chaque année une rétrospective de films du Québec, du Canada et du monde entier. Cet événement se tient à La Petite Place des Arts de Saint-Mathieu-du-Parc, en Mauricie.

À propos d’André Turpin

Né en 1966 à Gatineau, André Turpin est un directeur de la photographie, réalisateur. Il reçoit sa formation en cinéma à l’Université Concordia. Comme directeur de la photographie, il est lauréat de deux Prix Genie pour Maelström (Denis Villeneuve) au 21eGala des Prix Genie, 2001, et pour Incendies (Denis Villeneuve) au 31e Gala, en 2010. Il est récipiendaire de prix Jutra dans la catégorie de la meilleure direction photo pour les cinq longs métrages : Maelström, Incendies, C’est pas moi, je le jure! (Philippe Falardeau), son film Un crabe dans la tête, et Mommy (Xavier Dolan), qui remporte en plus le Bronze Frog pour la direction photo à Camerimage. André collabore sur plusieurs films de Xavier dont Tom à la ferme, Juste la fin du mondeMa Vie avec John F. Donavan, Matthias et Maxime, et, plus récemment, sur la série La Nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé (2022). En tant que réalisateur, avec Un crabe dans la tête, il représente le Canada dans la sélection pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère à la 75e cérémonie des OscarsAvec ce film, André Turpin compte cinq longs-métrages en tout : Zigrail (1995), le collectif Cosmos (1996) sélectionné à Cannes, remportant le prix CICEA à la Quinzaine des réalisateurs et sélectionné pour représenter le Canada aux Oscars en 1997, puis Endorphine (2015), sélectionné à TIFF. En 2015, avec le réalisateur Xavier Dolan, il a tourné le clip Hello pour la chanteuse Adele, qui est devenu l’un des plus populaires sur YouTube et pour lequel André reçoit une nomination pour la meilleure direction photo aux MTV Awards. Il récidive avec le clip Easy On Me, d’Adele, en 2021. En 2023, c’est sur le film Simple comme Sylvain (Monia Chokri), sélectionné à Cannes, qu’André assure la direction de la photographie.