Le Service de police de Sherbrooke a arrêté un homme de 33 ans, James Douglas Escamilla, en lien avec une agression sexuelle survenue dans la nuit du 18 avril 2025. Le suspect aurait d’ailleurs pénétré par effraction dans une dizaine de résidences.
La police lance un appel à d’éventuelles victimes.
Rappel des faits :
Vendredi 18 avril vers 4h45, le Service de police de Sherbrooke reçoit un appel pour une introduction par effraction sur la rue Little Forks, alors que la victime se fait réveiller par un homme en train de commettre une agression sexuelle. L’homme a pris la fuite vers l’arrière de la résidence, mais celui-ci a rapidement été interpellé par les agents et gardé détenu pour fin d’enquête.
Au cours de la journée, des enquêtes de voisinage ont permis de constater que le suspect s’est introduit dans une dizaine de résidences au cours de la nuit. Le suspect, connu des services policiers a été gardé détenu jusqu’à sa comparution ce mardi 22 avril. Il sera accusé de bris de condition, d’introduction par effraction et d’agression sexuelle.
L’enquête se poursuit. Si vous avez de l’information spécifique sur ces 2 pièces de vêtements retrouvés sur le suspect lors de son arrestation, veuillez communiquer avec nous au 819-821-5555.
Le Service de police de Sherbrooke désire informer la population de ces événements et demande aux citoyens qui auraient pu être victimes de cet individu de nous contacter au 819 821-5555.
Par respect pour la cour, le SPS ne dévoilera aucun autre élément spécifique à l’enquête.
Suspect : James Douglas Escamilla, 33 ans
Référence : Sergent-détective Nathalie Bouffard
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.